Historique de l’église

Les chrétiens à l’origine de l’église locale de Thionville sont issus de l’immigration slave, venus travailler dans les mines et usines de la sidérurgie. Ils étaient polonais, ukrainiens et russes.

De 1930 à 1964

Ces chrétiens, d’origine slave, soucieux de continuer à honorer Dieu, se réunirent pour former de petites congrégations. N’ayant pas de lieu spécifique pour le culte, les réunions eurent lieu successivement dans différents endroits. Il y avait également des réunions dans différentes familles.

Pendant ce laps de temps, il y eut également plusieurs responsables (pasteurs) qui oeuvrèrent parmi ces chrétiens.

Ces chrétiens d’origine slave étaient rattachés à l’église russe de Paris. Les cultes se faisaient en russe et en ukrainien.

Plusieurs pasteurs de l’église russe de Paris ont soutenu, par des visites régulières, par l’enseignement, la prédication et l’encouragement, cette oeuvre régionale.

Dans les années 55, poussé par la nouvelle génération, les cultes furent célébrés en ukrainien et en français.

1962

Une nouvelle vague d’immigration vient enrichir l’église. Il s’agit cette fois de chrétiens provenant des îles du Cap-Vert, eux-aussi pour travailler dans l’industrie sidérurgique.
Dès lors, les cultes furent célébrés en ukrainien, français et portugais.

1964

Cette année voit l’arrivée du pasteur Alexandre De Chalandeau. Il sera pasteur de l’église pendant 24 ans.

Très vite, avec l’élan donné par la nouvelle génération, les langues d’origine vont disparaître pour être remplacées définitivement par le français.

Le nombre de croyants allant en augmentant, la construction d’un lieu de culte s’est avérée nécessaire, l’édifice sera inauguré en 1971 au 23 rue de Lorraine à Algrange.

Bâtiment achevé
Bâtiment en construction à Algrange

1978

Sous l’égide de plusieurs pasteurs baptistes dont M. Alexandre De Chalandeau, l’Institut Pastoral Biblique Baptiste voit le jour dans les locaux de l’église baptiste d’Algrange.

Cette école a pour objectif la formation de pasteurs missionnaires et autres serviteurs de Dieu.

Ces deux oeuvres, quoiqu’indépendantes, vont collaborer et cohabiter ensemble dans les mêmes locaux.

Les enseignants de l’Institut sont pour la plupart des pasteurs qui collaborent bénévolement.

L’église continuant à se développer, la construction d’un nouveau lieu de culte s’impose à nouveau.

C’est à Thionville, au 46 Avenue de Guise, que la nouvelle construction va être lancée.

Construction achevée
Début de la construction à Thionville

1988

Le pasteur Alexandre De Chalandeau se consacre à un autre ministère et un autre pasteur, M. Roger Reisacher le remplace tant dans la direction de l’église que dans celle de l’Institut Pastoral.

1990

Le nouveau lieu de culte à Thionville ouvre ses portes. La première réunion dans l’église de Thionville fut le mariage de deux membres de l’église. La plupart des activités de l’église sont transférées à Thionville et le bâtiment d’Algrange est consacré presque exclusivement à la formation des serviteurs de Dieu à travers l’Institut Biblique Baptiste Pastoral.

1994

Le pasteur Roger Reisacher, qui était venu préparer la transition entre M. De Chalandeau et un autre pasteur, laisse sa place au pasteur Eric FAU, jeune diplômé de l’Institut Biblique d’Algrange.
Travaillant à mi-temps, il sera secondé par un autre jeune diplômé de l’Institut Biblique Baptiste d’Algrange.

1996

Le pasteur Eric FAU est appelé à un autre ministère et Joël Meyer, déjà à l’oeuvre dans l’église, est choisi pour prendre la charge de pasteur.
Il quittera l’église 8 ans plus tard pour poursuivre ses études en vue d’un autre ministère. Il est actuellement le président de l’Institut dont il était issu.

2006

L’église demande à Tony Avril, l’un de ses membres, de prendre la charge de pasteur.

Tout en étant le pasteur de l’église, Tony Avril travaille comme enseignant. Il a quatre enfants.

Aujourd’hui, l’église locale de Thionville a toujours parmi ses membres des enfants de ces premiers chrétiens, qui sont là, actifs dans l’assemblée.

Le temps a brassé les populations et notre église est à l’image de la société, au milieu de laquelle elle est implantée.